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Découverte - Les métiers disparus

Si la viticulture, bien qu’en régression,  est toujours présente à Pouzols et dans la région, beaucoup d’autres métiers ont totalement disparu. Il y a encore soixante ou soixante et dix ans, de nombreux commerçants et artisans occupaient de petits ateliers, parcouraient nos rues, ou s’installaient à même le sol sur la place.

C’est ainsi que Pouzols avait son maréchal ferrant. Marcel Gras, dans l’Enclos qui porte encore son nom. Il aiguisait les socs de charrues, ferrait les chevaux, entretenait le matériel agricole.

Ernest Delfau, le laitier, élevait quatre ou cinq vaches. Le soir, avec son pot, chacun allait chercher son lait dans la cuisine même du laitier. De temps à autre, la naissance d’un petit veau faisait l’attraction des enfants.

Le cordonnier, Joseph Connes, avait son échoppe dans la rue Guillaume d’Hugues. Enveloppé dans son grand tablier de cuir, il découpait, clouait, réparait avec minutie et précision. Son atelier sentait bon le cuir et la poix dont il enduisait les semelles.

Le crieur public, Ludovic Lavaysse, muni de sa trompette, était chargé de faire le tour du village pour publier les annonces de la mairie et pour annoncer l’arrivée des marchands ambulants. Tous les enfants qu’il croisait, s’amusaient à souffler dans sa trompette.

Il y avait aussi dans le village trois ou quatre lavandières. Quand elles avaient lavé le linge dans les maisons, elles allaient le rincer au lavoir du Valat en compagnie des ménagères qui, chaque jour, allaient vider et laver leur seau hygiénique sous le pont…

Régulièrement, Joseph l’étameur venait de Canet sur sa bicyclette. Il s’installait sur la place, à même le sol, pour réparer à l’étain, cruches, pots percés et machines à sulfater.

Le rémouleur, plusieurs fois par an, venait aiguiser couteaux, ciseaux et les sécateurs pour les vendanges. Toute la matinée, il pédalait pour faire tourner sa meule.

L’été, le marchand d’oignons de Lézignan arrivait avec sa marchandise. Il attirait la clientèle en criant : « A la ceba, a la ceba de Lézignan ! Los tres paquets, cinquanta francs. » (anciens !…)   

Début octobre, c’était le ramoneur qui venait faire sa tournée. Cette sorte de diable, noir de la tête aux pieds,  le dos chargé d’un attirail inquiétant, parcourait les rues du village en criant à tous vents pour appeler les clients.

Venait aussi le « pelharot ». Lui, ne vendait pas. Il achetait les chiffons, les peaux de lapins et les plumes de poules. Un grand sac sur le dos, il faisait le tour du village en criant : « Pelharot, pelharot, pels de lèbres, pels de lapins ! » Les enfants en avaient peur. On leur disait : « Si tu n’est pas sage, le pelharot te prendra dans son sac ».

Et encore la matelassière qui venait de St Bauzille. Elle travaillait dans la remise d’un Pouzolais. Elle démontait les matelas usés. Peignait et démêlait la laine avec sa cardeuse et refaisait les matelas avec une toile neuve.

Tous ces métiers pittoresques donnaient des couleurs aux rues du village, du piment à la vie et incitaient à la convivialité. Nous sommes aujourd’hui bien loin de ce charme avec nos stations d’épuration, nos télévisions et nos hypermarchés. Mais ne ressuscitons surtout pas le passé. Il est quand même bien agréable de n’avoir qu’à appuyer sur un bouton pour faire la lessive, ou à s’asseoir devant son ordinateur pour communiquer jusqu’à Montréal ou Tokiò.


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